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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 09:47
LA RENAISSANCE

Aujourd’hui, je peux le dire, une nouvelle équipe a été reformée autour de moi.

Pour la plupart, ce sont des anciens qui sont quand même des nouveaux !! (venus).

Nous avons même une relève au niveau jeunesse, il faut le dire aussi, mais pas suffisamment pour le travail qui s’annonce.

Une motivation du tonnerre et une camaraderie sans faille ne suffisent pas lorsque le nombre de bras est compté.

Notre travail habituel, qui est bien sûr de filmer ce qui se passe dans notre ville de Vittel, aujourd’hui, ne correspond plus tout à fait à la demande, elle est plus étoffée.

Notre nouvelle démarche (volontaire) va nous demander beaucoup plus de manipulation de nos images et il faut, dès que possible, commencer ce long travail d’archive.

Le stock d’images de la St Rémy sur Vittel est énorme
.

Toutes ces images doivent êtres transférés dans un premier temps sur DVD.

Ensuite, nous allons devoir « organiser » un transfert vers la  Médiathèque de Vittel, ce qui permettra enfin de mettre tout ce patrimoine à la portée des Vittellois.

La fin de l’histoire, c’est surtout que ce patrimoine passe les années, voir les siècles (et pourquoi pas !) en parfaite sécurité.

Vous voyez tout comme moi, que ce travail de transfert est nécessaire pour notre ville. Ce patrimoine visuel ne m’appartient pas, mais appartient à tous les Vittellois.

La Médiathèque est le seul endroit public idéal pour que chacun de nous puisse un jour profiter de ce magnifique cadeau.

Celui-ci représente des milliers d’heures d’enregistrements, malheureusement dans divers formats (si vous voulez connaître la guerre des formats et comprendre le principe, profitez de l’article que je vous ai préparé sur celui-ci).

Cette différence de format brouille nos possibilités, mais nous pouvons faire face avec de la réflexion et beaucoup d’imagination.

Il y a bien sûr la question du matériel indispensable pour faire ce transfert, mais nous pouvons si nous le voulons trouver les outils parmi les personnes qui veulent se débarrasser de leur matériel HIFI.

Prenons l’exemple d’un magnétoscope VHS, aujourd’hui il sert beaucoup moins, le lecteur DVD devenant suffisant ou bien encore un graveur-lecteur DVD à offrir (merci bien, mais ce n’est pas pour moi, c’est  la Médiathèque qui en aura besoin pour le transfert) et ainsi de suite, donc ce matériel en double chez vous peut devenir utile dans notre club.

Je donne l’occasion ainsi à toutes les personnes qui le désirent de participer à notre action qui est devenu aujourd’hui, et vous le comprenez, j’espère, indispensable pour la sauvegarde de notre passé.

Attention, je ne tends pas la main, nous avons puisé suffisamment  dans les ressources de la St Rémy pour être capable avec mon équipe d’y arriver, mais au bout de combien de temps ???  Le temps qui passe, à ce niveau, devient une arme redoutable pour nos archives.

La St Rémy a déjà fait le geste nécessaire pour relancer notre club, il serait injuste de demander encore une foi de l’aide, les autres sections ont aussi des besoins, alors chacun son tour.

Et bien !  j’ai l’impression d’avoir pondu un énorme œuf, il va falloir attendre que celui-ci éclose et nous donne le résultat escompté, trêve de plaisanterie, si vous me lisez alors sachez que nous avons besoin de vous.

Merci de m’avoir lu jusqu’ici et merci d’avoir fait semblant de compatir à notre combat. Ou alors prouvez-moi le contraire !

Votre serviteur et ami (si, si j’y tiens)

Ps : j’arrive à la fin des mes chapitres et on s’habitue vite à cette tension, j’ai encore envie de vous écrire, il faut absolument que je me remette en question et pondre un autre « quelque chose ». Pardon ! … j’ai cru entendre  « non, pas question » et ben tant pis pour vous, je vais m’y remettre, na !


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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 09:15

Voilà, « la boucle est bouclée », cela fait bizarre, mais je vais pouvoir enfin vous parler du présent.

Toutes ces tranches de vie que je vous ai énumérées avaient pour but les 2 raisons suivantes :

- La première concerne bien sûr la satisfaction de répondre à toutes les personnes ayant fait un petit bout de chemin avec moi et qui désiraient que je les associe dans un destin commun.

Et je peux déjà vous dire que de ce côté là c’est une réussite parce que plusieurs personnes m’ont fait connaître leur enthousiasme et leur intérêt sur Copains d’avant, des personnes qui me sont chères, des personnes avec lesquelles le contact avait été suspendu ou perdu. Rien que pour cela, j’ai déjà beaucoup gagné côté cœur. Merci Copains d’Avant pour ce résultat.

-La deuxième concerne la sauvegarde de notre patrimoine, il faut être mireau pour ne pas s’en apercevoir.

Je suis de nature timide, si si, je vous le confirme et comme pour beaucoup, ce sont mes convictions qui me font avancer. Représenter une association cela vous oblige à monter en première ligne pour défendre les intérêts de sa communauté.

Aujourd’hui, j’ai la chance de relancer l’association du Vidéoscope Vittellois en recréant cette école de l’image que j’avais déjà mise en place lors de la création de celle-ci en 1983.

Les nombreux problèmes liés à ma santé ont fait que j’ai souvent eu envie de tout lâcher.

Il est toujours difficile de croire en quelque chose si autour de vous le principe de base même de votre association est détourné par la force des choses. La conjoncture y est pour beaucoup, mais est-ce seulement la conjoncture ?

Je ne veux pas rentrer dans une polémique sans lendemain et qui ne mènera à rien, il y a plus urgent à faire.

Aujourd’hui la sauvegarde de notre patrimoine est en jeu et « enfin » tout ce récit n’est pas vain puisque je vous demande « amis lecteur » de m’aider, je peux vous appeler ainsi, vous connaissez beaucoup de choses sur moi et je préfère du même coup vous associer à mon amitié. Si, j’insiste, nous avons fait un bout de chemin ensemble, non !  J’ai besoin d’aide et c’est uniquement cela qui me fait encore avancer, attendre la relève, vous attendre et vous accueillir.

Oui, je sais, je deviens lourd à force de.. mais, c’est pour vous et vos enfants et vos petits-enfants, c’est votre patrimoine qui est en jeu comme le mien. Moi je fais le nécessaire et vous ??? hein, qu’est-ce que vous faites vous ?? Alors, j’attends, personne ne répond, vous ne savez plus quoi dire, hein !!! Et bien je vous attends à l’association du Vidéoscope et vous verrez, c’est sympa. À (très) bientôt….

Bon, ami(e) lecteur(trice) vous connaissez les enjeux, votre avenir immédiat sera votre passé dès demain ! Alors je le répète pour ceux qui n’ont pas suivi (oui, je sais, lourd, lourd), pensez à vos enfants, petits-enfants et tutti-frutti, (je le place parce que j’aime bien le tutti-frutti, ben, j’ai le droit, non !).

Avec mon équipe du Vidéoscope, nous essayons de maintenir un rendement efficace pour filmer et photographier tout ce qui se passe autour de nous et qui est lié à notre vie communautaire, il est important que tout cela soit archivé mais nous ne sommes pas assez nombreux, pas assez techniques pour tout contrôler et tout boucler.

J'ai actuellement une équipe du tonnerre, pleine d'énergie mais pour l'instant l'équipe n'est pas assez étofée pour prendre à 100% la demande et le manque de matériel, actuellement, ne nous permet pas de nous lancer immédiatement  dans l'archivage. Je tiens à remercier encore une fois le comité de la St Rémy qui est bien sur derrière nous et nous accorde toujours leur confiance mais aussi ma vieille garde, Jeannot et Bernard (mon second) qui sans eux et bien je ne serai peut être plus là pour vous "em........" avec mon histoire.

Nous avons un certain âge qui devient « un âge certain » pour notre passion, nous avons besoin de jeunesse, disons entre 18 et 50 ans pour avoir un suivi pérenne. Je n’ai pas dit que notre association n’accepterait plus de personne au-delà des 50 ans, sûrement pas, ce sont les plus passionnés, mais il est temps de mettre en route une équipe qui se passionnera pour la vie de Vittel sur le long terme.

Mon parcours reste malgré tout banal, mais il était important pour moi que je passe la main à une nouvelle équipe en qui ma confiance, votre confiance sera totale, mon patrimoine, votre patrimoine le vaut bien.

Il y a et aura encore beaucoup de changement dans notre ville, des fêtes comme « Vittel et son histoire » se répéteront et nous l’avons vu aussi avec l’anniversaire du centième de la St Rémy, un besoin énorme d’archives se fait sentir pour préparer de tels événements.

Le passé est nécessaire pour créer l’avenir et comme je le signale dans mon titre « en perte de vitesse » cela  ne veut certainement pas dire « terminées les archives » que non mais plutôt, qui va continuer ce travail, là est toute la question.

Mes chers (amis) lecteurs, je vous salue bien et à +.

Ps : mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir vous raconter pour la suite ; « la renaissance », bon, vous verrez bien….
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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 15:54
La création de la Maison du Patrimoine a été le résultat d’une urgence grandissante à Vittel, trouver un endroit propice à la sauvegarde de son histoire.

Nous sommes en 1995, la nouvelle municipalité s’installe et certaines idées de fêtes populaires sont lancées.
Une ébauche d’une fête sur l’histoire et le patrimoine sera mise en place rapidement.

Ma « spécialité » si on peut parler ainsi de la part d’un amateur, c’est l’image et surtout celle de Vittel, donc j’avais ma place autour de cette table qui rassemblait toute personne ayant un point commun avec l’histoire de Vittel mais aussi avec sa culture.

Cette fête, « VITTEL ET SON HISTOIRE », n’était  pas une manifestation ordinaire car elle reposait exclusivement sur l’engouement des Vittellois pour leur ville.

En nous faisant plonger dans nos racines, elle nous permettrait d’approfondir les cheminements de notre petite histoire. Nous pourrions ainsi mieux comprendre les liens de causes à effets qui ont construit notre cité actuelle, et peut-être faire quelques projections judicieuses sur notre avenir.

C’est ainsi que nous espérions qu’à l’occasion de cette fête, les Vittellois sentiraient encore mieux le mystère d’une destinée remplie d’espoir et de travail…

Une ville n’est pas seulement constituée de rues et de maisons.

Cette fête avait pour but de comprendre et de communiquer, elle était une authentique démarche culturelle et philosophique.

A l’occasion de cette manifestation, il y a eu la réalisation d’une carte souvenir et d’un carnet de 12 vues qui ont été vendu. Cela permettait ainsi de récupérer sur l’investissement et d’amortir les frais de cette fête organisée par l’association culturelle que présidait Michel COULON.

Cette fête, et de l’avis de tous, fut une réussite pour les Vittellois, aussi bien sur le point historique que sur le point émotionnel.

Je ne reviens pas sur le contenu, si vous voulez voir des images, il existe une cassette vidéo qui reprend toutes les grandes manifestations Vittelloises de 1989 à 2000, elle est en vente à la Maison du Patrimoine et à notre club du Vidéoscope Vittellois.

Donc pour en revenir à cette création de la Maison du Patrimoine, il suffit d’imaginer toutes les archives qui ont été emmagasinées pour cette fête, photos et documents historiques d’une part, mais aussi beaucoup d’objets qui pour certains avaient une grande valeur pour notre patrimoine.

Il était impossible de « laisser » ces documents à une des associations présentes sur cette fête, ce n’était pas un manque de confiance, ce matériel ne nous appartenait pas, mais tout simplement parce qu’aucune association présente n’avait cette vocation « d’histoire de Vittel ».

L’idée de cette création a germé dans plusieurs têtes et j’ai pris sur moi pour lancer cette nouvelle entité qui allait devenir ce que l’on connaît aujourd’hui, « la Maison du Patrimoine ».

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Suite aux soucis liés au nombre restreint de personnes pouvant  tenir en même temps dans notre club du Loisirs Club Jeunesse , je disposais de locaux devenus libre par la force des choses.

Le nouveau club serait donc dans nos murs.

Et à partir de cette date de 1996, la Maison du Patrimoine possédait son local dans lequel nous allions réunir tous les documents emmagasinés pendant cette fête spéciale sur l’histoire de Vittel.

Il y avait aussi une demande particulière qui me sensibilisa au plus haut point et que je veux aussi vous parler parce que celle-ci me tenait à cœur. J’ai appris en 1996 que la famille de M.MOREL, ancien MARECHAL-FERRANT, envisageait de vendre tout son matériel, à savoir tous les éléments de sa forge.

Pour moi, cette forge correspondait à l’évocation de mon enfance chez les scouts, hé oui, encore une fois.
Je vous devine soupirant de lassitude, mais être et avoir été, « scout », cela vous colle à la peau tout le reste de votre vie et dans le bon sens du terme.

Je me revois gamin, attendant que M.MOREL finisse de poser le fer de notre cheval qui allait faire un bout de route avec nous. Les étincelles qui nous enveloppaient nous laissaient ébahis par cette vision magique et fantastique, nous n’osions bouger de peur que le cheval fasse un écart et se blesse.

Pour moi, la solution était évidente, cette acquisition allait nous permettre de faire une exposition permanente avec décors et mise en scène. On verrait le maréchal-ferrant faire son métier avec projection d’étincelles et bruits de forge associées. Les écoles de VITTEL et du voisinage auraient pu en profiter amplement.

J’avais fait une demande à M. de la Motte, notre Maire, qui avait donné son consentement mais la conjoncture du moment à fait que lorsque nous avions reçu notre subvention, l’ensemble des matériaux de cette forge avait disparu. C’est un patrimoine Vittellois qui s’en allait.

La Maison du Patrimoine, c’est aussi l’espoir de ne plus voir disparaître notre passé en fumée.

Cette nouvelle association avait aussi pour but d’archiver tous documents et objets ayant un lien avec Vittel.
Ses moyens d’action étaient, et sont encore, la tenue de réunions de travail et d’assemblées périodiques, la publication d’un bulletin, les conférences, l’organisation de manifestations et toutes initiatives pouvant aider la réalisation de l’objet de l’association.

Celle-ci dispose, depuis 2007, d’un local d’exposition ce qui lui permet de préparer des expositions à thèmes plusieurs fois dans l’année.

L’entrée d’un coût modique permet à tout Vittellois de prendre connaissance avec son passé.

L’exposition, préparée par l’équipe de la Maison du Patrimoine, a demandé beaucoup de travail à Mme VERRIER et à son équipe, le résultat est une magnifique exposition sur Vittel.

Votre venue, à cette exposition, sera perçue comme une récompense et une reconnaissance pour nous.

Alors n’hésitez plus, à bientôt…

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 10:05

Il était temps de réécrire un livre blanc sur les besoins des jeunes pour les années à venir.

J’ai tiré les enseignements du Loisirs Club Jeunesse pour constituer ce dossier. J’ai essayé de mettre au clair les besoins constatés par les jeunes avec lesquels j’avais débattu longuement. Je mentionnais aussi bien le Loisir mais aussi le social qui était lié par la force des choses.

Nous étions en contact permanent avec l’ANACEJ,  depuis 1993, c’est l’Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes.

J’ai eu l’occasion de rencontrer des Conseillers de certain Conseil de Jeunes constitué en 1994 et 1995. Leurs implications dans le Conseil Municipal donnaient une certaine dynamique dans la constitution et la réalisation d’un dossier défendu par la jeunesse locale. Ils avaient un certain pouvoir concernant la mise en œuvre d’un projet et ils pouvaient en référer en temps réel à leurs (jeunes) électeurs.

Fort de ce principe, je savais que toutes les revendications émises par la jeunesse ne pouvaient être mieux défendues que par des jeunes et à fortiori par un conseil de jeunes.

Les mentalités au niveau des municipalités concernant le Conseil de jeunes évoluaient certes à grands pas, mais … fallait-il l’imposer pour l’appliquer rapidement ?

La réponse était évidente, oui il fallait l’imposer pour être de nouveau dans la course, ne pas être en reste vis-à-vis des autres municipalités qui déjà se vantaient cette transformation municipale.

En aparté et pour faire rapide, aujourd’hui nous avons aussi cette nouvelle image qui s’impose à travers les municipalités, la parité homme femme dans le Conseil Municipal.

Je suis pour la parité et je déplore le macho qui prend la femme pour un objet quel qu’il soit d’ailleurs, la femme a bien sa place dans notre monde et je trouve normal que nous la trouvions dans des postes clés.

Depuis 200 ans, la parité entre les hommes et les femmes n’a cessé de progresser

Si la parité désigne une égalité générale entre les hommes et les femmes, elle prend un sens plus restreint en s’appliquant parfois à la seule vie politique.

La révision constitutionnelle de 1999, complétée par la loi du 6 juin 2000, a ouvert la voie à des réformes législatives destinées à imposer les femmes dans la vie politique et sociale.

Voilà ce que j’avais à dire, donc pour en revenir à mon sujet, il était important d’intervenir rapidement et efficacement.

Étant sur la liste de M.VOILQUIN, je me faisais fort de mettre en place ce nouveau fonctionnement, mais notre liste n’a pas été retenue.

Je n’avais pas d’autre choix, j’ai pris contact avec M. de la Motte et lui ai fait part de ma liste de revendication concernant les deux projets qui me tenait à cœur, à savoir, la création d’un Conseil de Jeunes et aussi la création d’un coin Multimédia pour la Culture de l’Internet qui se mettait en place un peu partout.

M. de la Motte a su m’écouter et j’ai eu le sentiment que cela serait mis en œuvre assez rapidement. Aujourd’hui je peux vous affirmer que le Conseil Municipal, du moment, a largement contribué à la mise en œuvre des projets cités.

Cela faisait certainement parti de leur projet initial mais ce que je devais faire a été fait et cela a du accélérer les choses. J’avais fait une promesse face aux jeunes du Loisirs Club Jeunesse et je me devais d’aller jusqu’au bout de mon engagement.

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J’ai eu l’occasion de travailler avec des personnes avec lesquelles je m’entendais relativement bien, Mme Nicole DESCHANNET pour le dossier du CONSEIL des JEUNES et Sylvain LOISANT pour la Culture.

Sylvain, je le connaissais déjà à travers sa peinture, je suis fan et ce depuis pas mal de temps.
Sa peinture est pour moi une poésie. Lorsque je me plonge dedans, j’ai toujours une impression de l’avoir vu quelque part dans mon imagination.

C’est mon opinion personnelle et je ne cherche pas à vendre quoi que ce soit, ni à faire sa publicité.

C’est mon blog après tout et j’écris ce que je ressens dans l’environnement dans lequel je vis. 
La peinture de Sylvain fait partie de mes coups de cœur.
Je lui en ai déjà fait part lors de ses expositions.

Aimer ce qu’il fait ne veut pas dire aussi aimer ce qu’il pense, attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ni sous-entendu. Cependant je ne me rappelle pas avoir été en contradiction totale avec lui, nous ne partagions pas le même avis pour tout, mais cela se passait relativement bien.

Bon, il y avait aussi un autre point qui me démangeait, la PATINOIRE.

Tout une histoire, cette patinoire, avec le succès rencontré tout le long de ces 4 années. Notre liste d’attente pour les sorties Patinoire était assez éloquente pour me donner toutes les raisons nécessaires à l’appui de cette revendication.

Revendication qui n’était pas pour faciliter le dialogue face à la liste concurrente.

La seule question à laquelle j’ai eu à m’expliquer devant le public lors d’une réunion d’information et s’agissant du programme des jeunes était la suivante :
« Le coût d’une patinoire est assez élevé, est-ce nécessaire ».

La question était pertinente, c’est certain, mais venant de la personne qui me l’avait posée c’était plutôt la question piège.

Je n’ai fait que répondre ce que moi je pensais, c‘était une de mes demandes après tout.

Moi, je défendais les intérêts de notre jeunesse, je savais l’impacte de la création de cette patinoire sur la jeunesse Vittelloise et Contrexévilloise, par la suite il fallait en approfondir le fonctionnement.

Il est évident que cette patinoire apparaît aujourd’hui comme une utopie par rapport au budget du moment et  le Conseil Municipal aurait eu à faire des choix.

Ce que je veux dire aussi, c’est qu’au moment où vous êtes embarqué dans un projet qui vous tient à cœur et bien vous y croyez, sinon vous ne pourrez même pas le défendre envers et contre tous.

Toute liste électorale a des projets ambitieux, des projets qui tiennent à cœur et le leader de la liste et ses élécteurs inscrits sur cette liste.

Maintenant, les projets, quels qu’ils soient, sont évalués au moment voulu et peut-être resteront-ils en tant que projets parce que non adaptés à la situation économique.

Cela est valable pour toutes les listes et surtout si celles-ci ne sont pas au fait de la comptabilité publique.  L’apprentissage de la gestion d’une entreprise publique ne se fait pas en 1 mois.

Les grands projets prennent du retard tout simplement parce qu’il y a le quotidien à gérer, terminer les affaires et les travaux en cours, tout cela prend du temps.

Bon je m’éloigne de mon sujet, cela fait du bien de discuter un peu, mais je crois que vous en avez assez de mes divagations.

Tout cela pour vous dire que malgré tout, engagement ou pas, j’ai été jusqu’au bout de mes possibilités et de mes convictions.

Si vous voulez me suivre encore un peu, rendez-vous sur la création de la MAISON du PATRIMOINE.

Une autre histoire passionnante qui a démarré sur un coup de coeur, comme d'habitude.
Aujourd’hui, grâce à une équipe dynamique menée par Jacqueline VERRIER, la Maison du Patrimoine donne une image historique passionnante de Vittel.

Vous pouvez visiter le site de la Maison du Patrimoine en tapant cette adresse :
www.lamaisondupatrimoinedevittel.com, (tout attaché), bonne visite..



 


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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 10:10
DU REVE À LA REALITE

Le rôle principal du Loisirs Club Jeunesse était de créer des activités désirées par les jeunes de Vittel.

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La création a fait suite à une enquête effectuée en 1990 auprès de 350 jeunes, j’ai profité de notre Ciné du Claude Bassot pour distribuer ma demande. Dans notre cinéma, nous avions toutes les couches sociales représentées, le cinéma de l’Alhambra étant fermé, les Vittellois, en majorité, profitaient de notre salle.
 
Donc cette demande tenait en une phrase :
« Quel serait le loisir que vous aimeriez avoir à Vittel ? »

Le questionnaire, ou plutôt la question, s’adressait à une tranche d’âge précise, 10 à 21 ans.

Pourquoi 21 ans ?
Pas bête, j’avais besoin d’encadrement, alors j’avais rajouté en bas de la page « Vous avez plus de 16 ans, seriez-vous intéressés pour participer à la mise en place des loisirs sur Vittel »

Beaucoup de réponses positives, cela fait toujours plaisir. Après un contact intéressant mais nécessaire pour connaître les véritables intentions des candidats, j’ai fait une première sélection pour en garder un maximum sous la main. Il serait toujours temps de revoir ma liste au lancement du futur club Jeunesse.

Dès le début 1991 avec l’aide de Laura (motivée à 200%) nous avons utilisé toutes sortes de communication possible et inimaginable en passant par le calicot que nous allongions à chaque événement Vittelois et distribution de tract vantant notre futur loisir.

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Nous avions tapé dans le questionnaire des loisirs les plus demandés  par rapport à l’enquête menée 4 mois auparavant. Cela donnait le ton et tout de suite nous avons accroché avec la jeunesse, trop vite d’ailleurs parce que le futur club n’était pas encore prêt.

Vous voulez certainement connaître le résultat du fameux sondage, si  je vois bien que vous vous impatientez !

Bon, trêve de plaisanteries, je vous préviens, c’est assez effarant. Je vous donne les pourcentages, cela vous parlera mieux :

Sur la question « quel serait le loisir que vous aimeriez avoir à Vittel »,

De la PATINOIRE à 45%, incroyable non ! sans aucune concertation entre eux puisque la distribution était aléatoire et nous avons éliminé d’office les doublons.
En deuxième position, du RAFTING (oui vous avez bien lu) à 23%,
Du PARACHUTE à 13%,
Du CHEVAL à 5%.

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Au vu de ces réponses et en dehors de la patinoire qui représente les 10-15 ans, on voit de suite que le loisir dit à « Sensation » est plébicité largement par la tranche 16-21 ans.

On peut en tirer quelques leçons.

En 1991, dans les grandes banlieues, on parlait déjà d’une jeunesse désoeuvrée, d’une jeunesse à la recherche de sensations fortes, mais là, ils trouvaient un palliatif à travers la drogue qui leur donnait cette sensation recherchée, d’aller au-delà !

Mais de quoi  … ? 

C’est l’unique question, elle demande une réponse adaptée à la situation. Il ne faut pas se tromper, les circonstances prouvent la nécessité d’agir vite et bien.

Il vous suffit aussi de relire la période CLAUDE BASSOT pour vous rendre compte que j’avais déjà été confronté par ce manque d’activité auprès des jeunes traînant pour les uns, les cafés et pour les autres, les rues.

Attention, je ne dis pas que tous les jeunes traînaient les rues, certainement pas, Vittel par rapport à d’autres villes, avait et aura certainement longtemps une grande capacité pour les recevoir dans ses structures sportives d’une part et ses associations multiples, d’autre part.

Nous sommes loin des conflits des banlieues qui agrémentent les papiers des chroniqueurs radio et télé mais je parle plutôt de cette jeunesse passive traînant les rues à la recherche d’un nirvana où l’imaginaire à bien sa place mais ils ne savent même pas ce qu’il représente vraiment pour eux.

Je parle aussi de ceux qui sont désabusés et qui ne trouvent pas leur bonheur dans les propositions qui leur sont offertes.

Je me cantonne donc à ce que moi j’ai appris tout le long de ma jeunesse, le contact des jeunes je connais, j’ai trempé dans la marmite « communautaire » depuis mon plus jeune âge. Comme pour beaucoup, nous avions refait le monde avec toutes les options possible et inimaginable et ce, un nombre incalculable de fois.

Pour exemple, ce besoin de bouger, ce besoin d’aller au delà de soit même, c’est bien la  demande d’une jeunesse qui s’ennuie et qui demande "autre chose".

Bon, il s’agit bien d’une ellipse, on aborde ici l’identité du jeune et rien d’autre.

La création du LOISIRS CLUB JEUNESSE est né de ce concept « créons ensemble le loisir de vos rêves » que dire de plus !

Le sport de sensation est évidemment le meilleur consensus que l’on puisse trouver pour remplacer ce  manque .

Les sports à sensation tel que le parachute ou encore le rafting, imaginez-vous sur une montagne russe mais au milieu d’une rivière au débit torrentiel, voilà c’est cela le Rafting et c’est assez sensationnel comme sport, le jeune y trouvera des sentiments forts à 100% d’adrénaline.

Cela compensera largement la simulation que l’on peut trouver dans d’autres dérivés.

Notre association, le futur Loisir Club Jeunesse, allait leur donner la parole.

Avec eux, nous allions créer des nouveaux loisirs.
Un dossier réalisé ensemble permettait de voir si celui-ci était possible à Vittel. Si celui-ci était retenu alors il était proposé en plus haut lieu parce que nous étions associés à la ville de Vittel à travers l’Association Culturelle.

Chaque dossier créé au Loisir Club Jeunesse ayant reçu l’accord de l’Association Culturelle de Vittel avait du même coup une aide financière lui permettant une mise en place rapide.

Après avoir disséqué les réponses des jeunes d’après l’enquête et après avoir donné assistance aux futurs loisirs proposés par nos jeunes Vittelois, notre Club était prêt pour son lancement.

Oui mais il nous fallait un local !

Suite au RDV avec Monsieur le Maire pour présenter le résultat de mon enquête et après avoir ébaucher un programme d’approche et d’informations, M. VOILQUIN me promit de trouver une solution assez rapide permettant ainsi de concrétiser ce dossier « Loisirs Jeunes ».
Une solution, suite aux travaux de l’Alhambra, avait été trouvée, le CLUB serait installé sous la salle de l’Alhambra.

Le Loisirs Club jeunesse sera « inauguré » pratiquement en même temps que l’Alhambra.
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Lors de l’inauguration, nous avions exposé notre catalogue de loisirs mis à la disposition des jeunes Vittellois et les jeunes avoisinants bien sûr. Celui-ci était riche en sorties.

Nous avons eu le succès prévu.

La première semaine 54 cartes de membres ont été retirées.

Nous avions mis au point un calendrier sur 1991 et 1992 pour les sorties extérieures.

Plusieurs propositions retenues pour le plein air, le tir à l’arc à Contrexéville, le vélo, mur d’escalade à Epinal et à Gérardmer et nous avions investi dans des harnais, le bateau au lac à Contrexéville, sortie rafting dans le Jura, sortie parachute à Nancy et bien sûr les sorties à la patinoire d’Epinal qui seront multiples parce que « demandés » par nos jeunes. Une sortie à cheval a été aussi organisée mais la sécurité limitait le nombre idem à la sortie parachute qui elle était limitée par le prix du saut. Nous avions pris aussi des contacts avec un club de fléchette.

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sortie vélo en 1993


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sortie cheval en 1994

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Boum en 1994 et jeux de société

Plusieurs autres propositions ont été classées en attente comme le Bagminton, tir à la cible et aussi une activité de Chercheur d’Or ! (pourquoi pas),

Des débats seront mis au point sur les grands sujets de société de et par les jeunes.

Pour les loisirs d’intérieur, nous avions que l’embarras du choix.

Tout d’abord le club photo avec Laura, la peinture sur soie avec Françoise, la danse de salon avec Nicole et Christian, deux personnes que je connaissais et qui étaient prêtes à me suivre dans ma démarche et ils ont su rebondir par la suite parce qu’aujourd’hui ils animent plusieurs cours de danse.

J’aurais eu aussi le mérite de trouver des personnes capables de s’adapter à notre structure d’accueil et qui, pour certaines, ont créé leur club ailleurs après le Loisirs Club Jeunesse et d’autres, en on fait leur métier

Continuons sur les loisirs intérieurs. Le billard avec des concours, du tennis de table, de la vidéo et c’est évident puisque je suis aussi responsable du VIDEOSCOPE VITTELLOIS club vidéo de la St Remy, du théâtre avec présentation devant les personnes âgées de Vittel, du mime, et tous les jeux de société inimaginables mais aussi travail manuel sur bois, plomb, maquette et j’en passe.

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 Nous avions mis en place une section collectionneur avec bien sûr en premier, les Pin’s.
Je vous donne une petite anecdote au sujet des pin’s.  La confection de notre pin’s du Loisirs Club Jeunesse était passée en direct sur Antenne 2 lors du salon du Pin’s à Paris et notre futur responsable de la section est venu dans notre club suite à ce passage à la télé, heureuse coïncidence, non !
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Une approche du dessin donna l’occasion à une artiste présente chez nous, ce jour-là, de faire la maquette de notre journal ‘le Turbulent’. Journal de et pour les jeunes de 12 à 20 ans, il est évident que les jeunes avaient la parole et ce journal, tiré à 5000 exemplaires, était distribué dans les boîtes aux lettres et lieux publics.
À chaque nouvelle édition, l’un des membre de cette section devenait le rédacteur en chef.
Nos jeunes devenaient journalistes et partaient en quête (non pas du Gral cette fois ci) mais d’informations nécessaires pour alimenter les 4 grandes pages du TURBULENT.

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Un club bande dessinée était aussi en attente, il manquait son manager.

Notre club avait une permanence tous les mercredis et samedis et quelques fois les dimanches après midi. Des BOUMS étaient organisées à cette occasion entre copains.

De la musique assistée par ordinateur prenaient forme et une autre section, l’astronomie commençait à faire parler d’elle.

Dans la lancée, nous nous sommes associés le 9/10/91 à l’OROLEIS pour avoir la liste des films en 16 mm et en 35 mm pour notre Ciné-club.

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Il y avait cependant une chose à laquelle nous tenions absolument, c’était que le club ne devienne pas une « garderie » et nous l’avons notifié dans notre règlement.

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Séance de théâtre en cours


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les collectionneurs


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la peinture sur soie

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Vidéo

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club photo remise des prix

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1er groupe de danse pour enfants

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groupe de danse salle du moulin en 1994

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Astronomie

Le LOISIRS CLUB JEUNESSE, tel un navire, était lancé toutes voiles dehors. À son bord un équipage jeune et dynamique, une montagne d’idées que nous devions trier et approfondir avec notre comité directeur.

Parlons un peu de ce comité, responsable de notre club.

Celui-ci était composé uniquement des responsables des différentes sections du club. Il  avait 27 sections.
Je vous donne que les prénoms, je n’ai pas les autorisations nécessaires pour vous donner les noms.
Alors il y avait Pierre, Aurélie, Danielle, Marie, Sandrine, Eric, Jean-François, Fabrice, Emmanuel, Marilyne, Christelle, Véronique, Pascale, Rolland, Philippe, Frédérique, Jean-Charles, Damien, Laura, François, André, Christophe, Stéphane, Anne, Olivier, Christian et Nicole, Françoise et bien sûr mon complice Alain qui a fait un petit bout de chemin avec moi.

Il y avait aussi ceux qui sont intervenus en extérieur pour d’autres raisons toujours liées au loisir évidemment mais je m’arrêterai là.

Nous avions des contacts avec les autres associations et c’est ainsi que nous avons mené des partenariats avec l’escrime et le club de plongée. D’ailleurs nous avons contribué au « REVE BLEU » en allouant une subvention nécessaire pour le voyage de deux jeunes, l’équivalent de 300 euros aujourd’hui.
D’autres actions avec les associations sportives, la journée porte ouverte, qui permettait à nos jeunes de passer une journée au sein d’un sport à découvrir.

Nous avons aussi aidé une association à démarrer, le club de BASEBALL qui a eu un bon succès auprès des jeunes, une subvention avait aussi été accordée.

Nous étions ouvert à toute suggestion  qui pouvait déboucher sur n’importe quel loisir.

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Participation du club au Festival de Guitare à Vittel

Fin 1993, nous avions 159 adhérents et beaucoup de problèmes liés à la place.

Devant l’Alhambra, l’étalage de vélos, et autres moyens de locomotions, commençait à faire tache et nous avions eu quelques réclamations sur les cris des jeunes sortants de notre club en passant devant la porte extérieure de la salle de cinéma, c’était un peu la sortie des classes.

D’autre part, les cigarettes écrasées sur les escaliers, pendant que les adhérents attendaient pour entrer au club, donnaient de moins en moins de respectabilité à notre action.

Nous ne pouvions pas être à l’intérieur et à l’extérieur en même temps.

Suite à cela, dans notre salle située sous l’Alhambra, nous avons eu le passage des pompiers qui nous ont demandé de limiter la place à 18 personnes en même temps.

La faute a l’accès de notre sortie de secours (celle-ci débouchait sur une courette et puis vers un autre escalier donnant sur la sortie). Je pense aussi que nos jeunes étaient de moins en moins acceptés à cause du bruit et tout l’étalage de cette troupe à côté de cette belle salle de l’Alhambra.

Je le comprends fort bien.

Pour raison de sécurité, nous avons appliqué cette nouvelle règle.

L’implication de celle-ci a complètement bouleversé notre organisation.

Nous ne pouvions plus réunir le comité, trop de personnes, nous ne pouvions plus occuper les 3 salles en même temps sauf si le total des personnes présentes était inférieur ou égal à 18.

Des sections entières se sont démantelées et les jeunes sont partis ailleurs.

Nous avions aussi des problèmes avec les autres salles à l’extérieur, c’est ainsi que la salle du moulin, que nous utilisions toutes les semaines (mercredi et samedi) pour les cours de danse, 62 jeunes inscrits en 94 et devenue moins accessible parce que nous étions obligés de laisser la place à d’autres associations.

Attention, nous n’étions pas contre le fait de partager, certes non, mais alors il nous fallait une autre salle assez grande pour recevoir tout ce monde.

Nous étions victimes de notre succès et à partir de là, la descente aux enfers a été irrémédiable.

De 159 adhérents en 1994, nous sommes passés à 38 cartes vendues début 1995.

Il était temps de réécrire un livre blanc sur les besoins des jeunes pour les années à venir.

J’ai tiré les enseignements du Loisirs Club Jeunesse pour constituer ce dossier. J’ai essayé de mettre au clair les besoins constatés par les jeunes avec lesquels j’avais débattu longuement. Je mentionnais aussi bien le Loisir mais aussi le social qui était lié par la force des choses.

Nous étions en contact permanent avec l’ANACEJ  qui est l’Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes. 

Il était évident que ma première demande mentionnait la création d’un  CONSEIL DES JEUNES. Cela faisait déjà 2 ans que des Conseils de jeunes se mettaient en place dans les municipalités. Pour moi, ce dossier était l’un des plus importants.

Le deuxième point sur lequel je voulais travailler correspondait à une demande de plus en plus grande de la part des jeunes, INTERNET.
Donner la possibilité à nos jeunes de découvrir le monde à travers l’internet.
Mais aussi pouvoir accéder à des demandes d’embauches, trouver la documentation nécessaire pour leurs besoins à tous les niveaux, aussi bien scolaire que dans le monde du travail et du loisir.

Le troisième point évoqué, la PATINOIRE.
Toute une histoire, cette patinoire, avec le succès rencontré tout le long de ces 4 années. Cela représentait 3 à 4 voyages par an à Epinal en bus (archicomble). La liste de réservation couvrait facilement 2 années de plus. Nous avions de plus en plus de jeunes de l’extérieur de Vittel, ils payaient plus cher parce qu’ils n’avaient pas la carte du Loisirs Club Jeunesse mais c’était toujours une sortie appréciée des jeunes.

Fort de cette expérience, je dirais même plus, fort de cette attente de nos jeunes, l’idée de construire une patinoire « artificielle» (le prix au m2 divisé par 15 par rapport à une patinoire traditionnelle) commençait à faire jour dans notre demande pour notre livre blanc. Je rappelle pour ceux qui ne le savent pas que le  « livre blanc » est le recueil de demandes que l’on propose en général au leader des listes électorales constituées lors des élections municipales.

Donc pour résumer, nous avions multiples demandes concernant les futures salles à occuper, diverses demandes concernant des loisirs à développer mais surtout 3 points essentiels sur lesquels nous avions insisté à savoir, la création d’un Conseil Jeunes, la réalisation d’un secteur Multimédia à l’Alhambra et la construction d’une patinoire artificielle.

Aujourd’hui, 13 ans après, on peut constater ceci :

Le Conseil Jeunes a été créé et fonctionne très bien et je suis fier de voir à sa tête un de mes adhérents en place en 1995 et avec lequel nous avions travaillé sur ce projet.

Le secteur Multimédia a été créé et fonctionne très bien et pourtant il suffit de reprendre les décisions du rapport de l’Association Culturelle en 1996 pour voir que mes demandes n’étaient pas encore bien perçues par l’ensemble du comité et j’avais demandé du coup de commencer dans notre salle des jeunes en mettant en réseaux plusieurs machines.

La demande de création d’une patinoire n’a pas été retenue mais cependant la réussite de la patinoire installée pendant les fêtes de fin d’année à Vittel confirme bien notre demande.

Ce dossier a été présenté à Monsieur le Maire en place et je peux vous affirmer que celui-ci a été très emballé par le contenu.

En 1995, Monsieur le Maire m’a proposé de faire partie de sa liste électorale pour les prochaines élections et j’ai accepté.

Ce contenu a servi de support à mon engagement auprès de Monsieur VOILQUIN, la vie est un enchaînement d’actions ayant un but précis et l’on arrive un jour à prendre des responsabilités à un niveau supérieur pour défendre ses engagements, ceux là même que j’avais pris auprès des jeunes du Loisirs Club Jeunesse.

Cet engagement dans la vie publique a été poussé par mes convictions et par la volonté de me mettre aux services de la collectivité.

La majorité des Vittellois en ont décidé autrement, mais cette décision populaire n’a pas clos mon dossier.

En prenant rendez-vous avec la nouvelle municipalité, mon combat pour les jeunes continuait.

Si vous voulez connaître quelques anecdotes à ce sujet et bien rendez-vous dans « mon engagement malgré moi ».
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 15:30

VIDEOSCOPE VITTELLOIS, création d’un club vidéo pour le sport et la culture.

Début 1983, l’association Claude Bassot devenait le Centre Claude Bassot et allait être encadré par le comité de la St Rémy qui regroupait de nombreux clubs sportifs.

Pour ce faire, le cinéma et le sport n’étant pas du même niveau d’activité, nous avons créé un club vidéo qui avait pour nom le Vidéoscope Vittellois.

Celui-ci en fait allait servir de lien entre l’image et le sport, vous avez compris l’activité principale du Vidéoscope serait de filmer le sport.

Le Vidéoscope Vittellois était composé au début à 100% par les membres de l’équipe du Centre Claude Bassot, Victor, Dominique, André, Corinne et moi, puis Nicolas et Cyril, Aurore et Jean Maurice sont venus nous rejoindre très rapidement.
 
Suite à l’arrêt du cinéma Claude Bassot, cette équipe est restée longtemps avec le même esprit qui était un esprit de communauté, l’esprit familial avec le respect de l’autre et cette joie d’être ensemble ayant la même passion.

Notre club était installé à la salle St Joseph, dans le même bâtiment que le Centre Claude Bassot.
Nous avions une salle et un petit cagibi dans lequel nous enfermions notre matériel.

Pour ces premières années, le club suivait les concours de chaque discipline sportive et nous volions d’un coin à l’autre des Vosges.

Le club vidéo, assez gourmand en matériel, demandait des subventions assez conséquentes pour vivre à son rythme. Le long des 6 années qui suivirent, le club survivait grâce à la St Rémy, archiver que l’image n’était plus à la portée de nos bourses.

Par la force des choses, nous sommes venus à faire du reportage pour faire des recettes à l’extérieur de la St Rémy.  Cela a permis de pallier quelque peu aux subventions devenues trop juste pour notre développement.

L’achat d’un banc de montage numérique en 1997, subventionné à 100 % par la St Rémy, nous ouvrait la porte du montage constitutionnel donc plus adapté, plus porteur face au marché de l’image.

Nous commencions à réaliser des documentaires de qualité mais toujours de niveau Amateur.

L’évolution du matériel vidéo était pour nous un souci de chaque instant, celui-ci devenant chaque année dépassé par les nouvelles technologies. Les formats évoluaient au gré des constructeurs et les supports d’archivage nous donnaient le tournis face à la débauche de produits proposés par les professionnels.

L’alternative qui nous restait était de naviguer à vue en essayant de trouver la bonne mesure entre les médias. Pour faire simple, nous devions assurer nos arrières pour pouvoir encore lire nos anciennes bandes et se soucier du même coup le passage vers le nouveau format.

Nous avons tous chez nous, quelque part dans nos tiroirs, des bandes dans divers formats ne sachant trop quoi faire pour les utiliser de nouveau.

Pour certains, ce sont des documents sans importances, mais pour d’autres il s’agit de documents familiaux qui sont devenus obsolètes par la force des choses. Un magnétoscope qui devient trop vieux et qui ne lit plus les nouveaux formats nous laisse dépourvu, il n’était pas si vieux que cela pourtant ! 

Ces documents ont une valeur sentimentale et nous avons besoin de les savoir réutilisables sinon protégés sur un média traversant les années, le DVD ?

Quel avenir peut-on donner à un DVD,

Si vous voulez le savoir, allez sur la page « LA GUERRE ENTRE LES FORMATS » sur ce blog.

Notre avenir passait donc forcément par l’achat de matériel adapté aux flux du marché.

Vous allez me dire qu’il n’y a que l’argent qui compte dans notre club et bien je vous réponds que non, bien sûr, un peu d’argent pour survivre normalement et beaucoup d’amour suffissent largement à son épanouissement.

Mais le besoin de faire face aux nouvelles techniques audiovisuelles nous entraînait dans des recherches de subventions en permanence.

À ce niveau, je n’avais pas du tout le même état d’esprit. M’occupant du secteur Culturel et Patrimoine Vittellois et participant personnellement dans l’investissement de mon matériel, je n’avais qu’un seul souci, c’est mettre en archive les moments intéressants de notre vie Vittelloise.

Ne pouvant pas être partout à la fois, j’étais obligé de faire un choix. Il est vrai que ce choix pouvait être critiqué, mais on ne pourra certainement pas me reprocher d’être absent de la vie Vittelloise.

Aujourd’hui, le Vidéoscope Vittellois est à la recherche de son second souffle.


Je peux résumer la situation actuelle de notre club.

Nous venons de relancer l’école de l’image qui a lieu de nouveau à la salle St JOSEPH (suite au matériel acheté en 1996, celui-ci avait été installé dans les sous-sols d’un des membres du Vidéoscope) et donc nous avons de nouveau investi dans du matériel performant grâce à une généreuse subvention de la St Rémy.

Nous sommes en mesure de vous recevoir et vous donner tous les rudiments nécessaires pour devenir un bon amateur en vidéo, du tournage (cours théorique) au montage, en passant par la création de la jaquette et du DVD.

Nous avons récupéré une partie de nos archives IMAGES en très mauvais état certes, mais qui, avec de la chance, pourront êtres gravés sur DVD et transférées à la Médiathèque de Vittel. Cela permettra à vos enfants ou petits-enfants, plus tard, de revoir les images de leurs parents.

Notre nouvelle équipe, forte de 8 membres, dans l’attente de nouvelles recrues qui seront les bienvenues, a retroussé ses manches et dans une course effrénée contre la montre, multiplie les cours de montage et de théorie sur l’image.

Notre avenir se dessine doucement mais sûrement.

Il n’est pas question de vouloir tout faire mais d’être là, au bon moment, capter l’image et l’archiver pour que notre passage dans ce monde multicolore laisse une trace de notre présence, de votre présence dans ce nouveau millénaire.

Merci de m'avoir lu jusqu'ici, cela veut peut être dire que vous aussi vous aimez votre ville de Vittel.

J'espére que mon histoire vous donnera peut être le petit coup de folie nécessaire pour que vous franchissiez le pas, j'y vais ou pas ? C'est vous qui décidez..

A bientôt dans la suite "le LOISIRS CLUB JEUNESSE"




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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 16:39
C’est une belle et grande histoire que je vais vous conter.

Elle durera presque 22 ans.

Je sens déjà mon cœur qui s’emballe rien qu’à l’évocation de cette merveilleuse aventure. 

Il est toujours difficile d’exprimer son véritable sentiment, de définir exactement ce que l’on ressent au moment on l’on couche sa prose sur le papier. Vous avez les doigts qui tremblent légèrement et les images déferlent ininterrompues, trop d’images en fait, et de suite, c’est le blanc.

Par quel bout commencer ! Comment transmettre mon parcours sans me perdre.

Lorsque je suis arrivé dans cette association qui avait pour nom Association Loisirs Club Ste Cécile, je ne pensais pas, mais alors pas une seconde que je serai dans la dernière équipe présente lors de sa fermeture qui aura lieu 22 ans après.

Le bureau de l’association était présidée par M. le Chanoine ALBISERT (hé oui).

Conformément aux status de l’association, le président était toujours le curé nommé à Vittel et à chaque changement de curé et bien nous étions obligés de changer les status et les redéclarer à la sous préfecture.

Comme vice-président, il y avait M. Michel PHILIPPE qui sera remplacé 2 ans après par M. Serge STREIFF, comme Trésorier il y avait M. Lucien MIGEOT et Melle Bernadette DUVAUX comme secrétaire.

Premier contact :
Je vais déjà vous expliquer comment je suis arrivé dans cette association Loisirs Club Ste Cécile, une association « multimédia » dirait-on aujourd’hui.

Nous sommes en 1970 et l’association comporte plusieurs sections. Il y a la troupe de théâtre (le grenier du Petit Ban actuel) Présidée par Jean Pierre VAUTARD, une Chorale (peut être l’ancêtre d’Aqua Song ) présidée par M. André LAURAIN et ma section de cinéma, vulgairement appelé le cinéma du curé que dirigeait notre Abbé.

Si vous avez lu ma prose depuis le début, vous savez donc que j’ai déjà croisé le chemin de l’abbé Claudel.
Celui-ci m’a tout simplement proposé de venir rejoindre cette association. Attention, ce n’est pas à ma petite bouille que je le dois, non, mais plutôt à ma carrure. Je suis scout depuis l’âge de 7 ans, j’avais un développement musculaire assez avantageux et je suppose que l’abbé Claudel utilisait ce critère pour sélectionner ses apprentis. En fait, pour devenir opérateur, c’est-à-dire s’occuper des machines de projections, il fallait avoir un peu de force en réserve.

 
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un nouvel an entre copains

Sachez qu’à cette époque, les séances étaient coupées à la moitié du film, nous profitions de cette coupure pour faire l’entracte. Il y avait seulement 2 bobines de film et nous tournions en 16mm. Le poids d’une bobine avoisinait les 30 kg qu’il fallait soulever à l’arrache et la fixer sur un axe de l’appareil. Vous imaginez !

Bon, je ne vous explique pas la discipline qui existait dans l’équipe. Avec l’abbé Claudel, il fallait marcher droit et être vigilant.
Mais chaque fois qu’il le pouvait, il nous faisait profiter de sa gentillesse et de son soutien. Dans ces conditions, vous apprenez vite et bien.

Entre temps, notre association avait été déclarée sous le nom de Loisirs Club Claude Bassot le 2 mars 1972.

Les sections de théâtre et de chorale ont quitté les lieux pour d’autres espaces plus adaptés à leur fonctionnement .

Et moi, les années passantes, j’ai profité des départs pour progresser dans la hiérarchie.

Je me suis retrouvé malgré moi, trésorier et animateur de cette troupe.

                                      
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Vous relatez l’histoire du cinéma Claude Bassot n’est pas une chose facile, certes non.

Déjà du côté sentimental, l’aventure du Claude Bassot représente pour moi un mélange de bonheur, de ras le bol, d’incertitudes quelques fois , mais toujours, l’immense joie de la reprise en début de saison, début Octobre.

La fête de Vittel était en quelque sorte notre vitrine et à chaque coin de rue il y avait notre programme d’ouverture.

L’organisation :
Je vais vous parler un peu de l’organisation de cette association.

A cette l’époque vers les années 70-75 , nous avions 8 séances en projection et quelques fois pour les grandes sorties «  Walt Disney », pour l’exemple, c’était 10 voir 12 séances.

A chaque séance, nous avions 1 caissière, 1 opérateur (projection), 1 barman pour la boisson et les bonbons, 1 ouvreuse pour couper les tickets et placer les gens, elle distribuait aussi les bonbons esquimaux pendant l’entracte. Cela représentait 4 personnes par séance. Si nous multipliions par le nombre de séance, vous l’avez compris c’était 25 voir 30 bénévoles qui gravitaient autour de notre cinéma par semaine.

L’encadrement n’était pas de tout repos, chacun réclamant sa place dans l’équipe suivant ses disponibilités.
Pour des raisons liées à l’environnement, et nous le retrouvons encore aujourd’hui dans toutes les associations, notre groupe se dissociait et se reconstituait au fur et à mesure des années.

Cela était lié, pour certains, au passage du lycée vers les grandes écoles, pour d’autres, la recherche d’un travail qui la plupart du temps était à l’extérieur de Vittel.
Nous avons eu aussi des couples qui se sont formés mais à chaque fois, nous les perdions, allez savoir pourquoi.

Comme vous pouvez le remarquer, c’était une véritable fourmilière.
Bien sûr tout ce petit monde se pliait au règlement et comme dans chaque association il y avait un bureau. Celui-ci encadrait l’ensemble aussi bien que possible.

C’était une véritable entreprise, nous avions des travaux et nous recevions par le biais du Centre National de la Cinématographie des subventions qui correspondaient  en fait aux amortissements de nos investissements.

Chaque année nous effectuions des travaux permettant de donner un petit quelque chose de plus sympa à notre salle et tous les 5 ans c’était le grand ménage. Rénovation des peintures, réaménagement de la caisse, de la buvette, et ainsi de suite.
Nous avons eu la chance de changer 3 fois nos fauteuils en 20 ans et 2 fois nos machines (projecteurs).

Un peu de technique :
Voici un projecteur Victoria, une des dernières machines que nous utilisions au Claude Bassot.
 
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Ce projecteur est au format 35 mm, la durée de chaque bobine avoisinait les 20 minutes, un film qui durait 100 minutes représentait 5 bobines en gros. Nous avions plus de manutention mais moins de douleur dans le dos.

Donc moins pénible que le 16 mm dont la bobine durait à peu près 40 à 50 minutes (d’où son poids) mais pour un film en 16mm, il y avait seulement 2 bobines.

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                                                                                 Appareil 16mm

Le film 35 mm étant plus solide qu’un film en 16 mm, nous avions beaucoup moins de coupure et donc moins la peur au ventre de l’écran tout blanc.

Il y avait un responsable pour chaque groupe d’intervenants, opérateurs, caissières, bar, ouvreuses. Les réunions étaient assez proches pour faire le point entre chaque groupe, mais les réunions du bureau étaient beaucoup plus distantes sauf en cas de problème majeur, humain comme matériel.

En un peu plus de 20 ans c’est plus de 100 personnes qui ont donné de leur temps dans notre cinéma et je profite de ce récit pour les remercier publiquement et je n’oublie surtout pas ma femme qui a eu la lourde tâche d’élever nos enfants, en grande partie pendant mes absences.

L’histoire du Claude Bassot (ciné) mérite largement d’en faire un livre tant il y a d’événements à raconter. Mais je ne me sens pas l’âme du conteur pour ce sujet, trop sensible pour les relater sans y laisser des plumes.

Il y avait tellement de monde qu’il m’est difficile de les citer tous mais je fais un clin d’œil en premier aux précurseurs, ceux de la première heure, Jean Luc, Dominique, Jean-Marie, un ancien comme moi qui a vu sa vie défiler au gré des saisons cinématographiques. Les équipes suivantes dans lesquelles Pascale, Jean Paul, zouzou avaient bien leur place, l’avant-dernière François, Dédé, Marie, Christine, Jean Claude, Catherine, Rémy, Pascal, Eric, Alain, Marc. Et ceux du dernier voyage Nathalie, Béatrice, Laura, Emilie, Dominique, Victor, Augusta, Corinne, Christophe, (pardon pour les oubliés, ma mémoire devient quelque peu défaillante au gré des ans qui passent), bien entendu beaucoup restaient et les nouvelles équipes étaient encadrées par nos anciens.

SANS EUX LE CINÉMA CLAUDE BASSOT N’AURAIT JAMAIS VÉCU AUSSI LONGTEMPS.

Et encore une fois, si vous me lisez et que faisant parti de notre équipe vous ne trouvez pas votre nom dans cette liste non exaustive alors soit vous me le faites savoir, soit je vous demande de bien m'en excuser. Merci de votre compréhension.
Une petite anecdote, dans les années 80 par le plus grand des hasards, nous nous sommes retrouvés sans opérateurs, ce poste étant le plus technique dans notre groupe.

Un barman peut donner les tickets et surveiller la salle mais celui-ci ne pourra jamais s’occuper des machines qui demandaient une surveillance de tous les instants.

Etant resté le seul opérateur actif, je ne pouvais certes pas me faire toutes les séances, ma femme supportait déjà toutes mes allées et venues entre mon domicile et le ciné, plus les séances, plus mes réunions, c’était donc devenu beaucoup trop pour un seul homme.

Et malheureusement, pour notre cinéma, c’était l’impensable, c’était la fin.

Ce soir-là, je m’en souviens comme si c’était hier, un coup de sonnette à tout changé.

Notre cinéma, d’un seul coup revivait.

Dommage, cette personne qui avait redonné vie à notre ciné pour 15 années supplémentaires n’a pas eu l’occasion de rester avec nous très longtemps. D’autres horizons l’attendaient, son intervention avait été miraculeuse.

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Le mécano de service, l’indispensable :

L’opérateur dans une salle de cinéma est le personnage le plus important. Il doit être capable de toutes les prouesses inimaginables pour faire en sorte que la séance soit sans rupture, il en est responsable.

Dans notre cabine de projection, nous avions du matériel très rudimentaire.
Aujourd’hui les salles sont équipées de matériel de dernière génération avec toutes les sécurités possibles aussi bien pour le film que pour l’opérateur.

Nous, nous avions des charbons à changer à tout moment et qui pour certains s’usaient très rapidement sans en connaître la raison.
L’opérateur était obligé d’opérer à cœur ouvert, il ouvrait la cabine de combustion, endroit dans lequel les charbons étaient traversés par un fort courant, ce qui permettait la création d’une forte lumière, ensuite avec les moyens du bord, il évacuait l’objet et le remplaçait le plus vite possible.

On s’imagine que dans la salle, à ce moment là, il y avait de drôle de chose qui se passait, un peu identique aux aurores boréales mais rapidement l’image revenait et tout le monde était content.
Nous étions les mécanos de nos machines et malgré l’usure des pièces, celles-ci brillaient de notre patience et notre persévérance.

Celui qui avait goûté à cette expérience était sous le charme absolu sinon il s’enfuyait le plus loin possible, c’était magique et flippant à la fois.
Je le redis encore mais aujourd’hui, la technique a tellement évolué que les machines sont commandées par d’autres machines, la trace de l’homme n’existe que par l’empreinte décisive laissé sur le clavier lors du lancement de la séance.

A notre époque nous étions aux commandes d’une machine à vapeur, aujourd’hui le TGV fait la différence.

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Notre association héritait certainement de mon expérience liée en grande partie au scoutisme, je le redis encore, mon parcours en tant que poussière, dans cet espace-temps, est fondé sur la communauté.

J’encadrais les membres de cette association comme je l’avais été par mes chefs de groupe. Certainement avec une once de paternalisme qui aujourd’hui paraît un peu ringard mais c’était une façon pour moi de donner mon amitié et quelques fois plus encore.

Les sorties en communauté :
Chaque année nous organisions des sorties nocturnes, sac au dos.
Nous partions vers les espaces verts, vers l’aventure pour certains car nous avions toujours des nouveaux.
La tradition de la chasse au DAROU était respectée et beaucoup d’entre nous passait une (petite) partie de la nuit à attendre que celui-ci daigne montrer son nez.

Cet effort réalisé en groupe consolidait la troupe et cette expérience restait souvent comme l’un des meilleurs souvenirs.

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Nous avons une petite pensée pour Hervé


Le (bon) samaritain
Il y a aussi une autre facette de ma personnalité que je dois vous expliquer et celle-ci a malheureusement provoqué des remous dans certains lieux de notre cité mais si je vous en parle, c'est uniquement parce que cette affaire a provoqué une initiative très intéressante pour la jeunesse Vittelloise.

Cette provocation, parce que certains l’ont jugée ainsi, consistait à rechercher les jeunes (égarés à mon point de vue) traînant les bars ou cafés dès le samedi, en début d’après-midi.
Le jeu (pour moi) consistait à les approcher et leur demander simplement s’ils voulaient bénéficier d’une séance de cinéma gratuite.

Sachez que je n’étais pas du tout le bienvenu et ce qui me glaçait le plus, c’était les regards de la part des propriétaires des lieus.

Malheureusement pour moi, mon stratagème découvert fût rapidement dénoncé aux autorités, en l’occurrence à Monsieur le Maire à cette époque. Je fus donc convoqué séance tenante pour m’expliquer, du moins confirmer ma démarche plutôt singulière et ce, devant certains de nos administrateurs, Monsieur le Maire et ses adjoints.

On me fit comprendre qu’il était inutile de provoquer mais tout simplement qu’il suffisait de trouver une solution ensemble.

M.VOILQUIN, Maire de Vittel à cette période, a compris immédiatement mes craintes au sujet de ces jeunes un peu délaissés et octroya de suite une subvention, permettant de mettre quelque chose en place pour palier au besoin.

En aparté, je peux vous le dire, jamais je n’ai rencontré une seule hésitation de sa part lorsqu’il s’agissait de la jeunesse et qu’il était plutôt ouvert à toutes les suggestions pour donner le coup de main à l’éveil et à la culture de la jeunesse Vittelloise.
 
Nous aurons l’occasion d’en parler avec la Création dès 1991 du LOISIRS CLUB JEUNESSE.

Donc avec l’aide de la mairie, nous avons mis en place une séance très spéciale le samedi après midi, avec des tarifs dégressifs et une distribution de lots tirés au hasard pour donner un peu plus de vie et de chaleur à cette projection. Le tarif d’entrée minime était aussi gratuit pour certains. Je n’avais plus à faire le tour des bars parce que l’information passait correctement et le bouche à oreille fonctionnait très bien.

Par contre, et c’est cela qui est le plus méritant dans cette histoire, nous avons vu venir des enfants qui n’avaient jamais mis les pieds dans une salle, peut être parce que le tarif d’une séance normale était encore trop élevé pour certaines bourses. Cependant, c’était magique de les voir heureux avec le petit bonbon à la main.

Notre association était fière d’exister et nous avions un autre but de fonctionnement plus sentimental, plus humain.

Pa’tibulaire’ mais presque :
Beaucoup d’histoires ont été écrites autour de notre cinéma, pensez donc, sur 22 ans, c’est long et c’est court en même temps.
Des histoires invraisemblables, je me rappelle encore aujourd’hui ce malheureux incident qui me colla une origine maffieuse à travers des ragots colportés par des bouches malfaisantes, comme toujours.

Cette histoire est assez spéciale et je l’ai vécue à mon simple niveau. C’était déjà très flippant alors, lorsque je pense à ceux qui sont emmenés de force en prison, sans en connaître le motif, j’en ai des frissons dans le dos.
Rappelez-vous de l’affaire D’OUTREAU.

La mienne est bien plus simple , vous allez voir.


Un matin vers 11h00, je travaillais encore en cuisine, donc on peut situer l’action entre 1975 et 1980, deux gendarmes sont arrivés dans la grande cuisine de l’hôpital et m’ont fait savoir qu’il me fallait les suivre immédiatement.

Mes collègues de travail étaient choqués de cette indélicatesse.

Aucune explication, rien, pas même un « c’est pas grave ou un vous êtes dans de beaux draps, non, rien ..

Vous m’imaginez dans l’estafette !

Je n'avais pas 25 ans et pas beaucoup d'expériences de ce genre.

Comment prévenir ma femme !

Mais qu’est-ce que j’avais fait !

Beaucoup de questions et aucune réponse de la part de la Marée-Chausée.

Arrivé à la gendarmerie, on m’autorisa à m’asseoir et l’on me demanda fermement de ne plus bouger de là. Il n’y a eu aucunes mauvaises manières à noter, pas de mauvais regards non plus mais une indifférence totale. C’était très angoissant.

Je suis resté au moins 1 heure sur ma chaise à attendre, voir plus, et je ne raconte pas de bêtises ni vous prends pour des idiots, j’ai trop de respect pour autrui.

Croyez moi, l’attente seul dans une gendarmerie à vous creuser la cervelle, c’est dur.

Je n’étais pas dans mon assiette et je compris plus tard que la personne qui devait me recevoir était tout simplement parti manger, ben voyons !

Au moment où le gendarme est arrivé, je compris de suite qu’il s’agissait d’une plainte déposée par une maman au sujet de son bambin, un billet vendu mais non donné.

Aujourd’hui Madame, si vous me lisez, sachez que j’aurais préféré votre contact pour m’expliquer et non celui de nos gendarmes.

Ma foi, s’agissant de cela, j’ai enfin réussi à me décontracter, je n’avais rien à cacher et encore moins à craindre.

D’ailleurs, le gendarme présent me fit l’écho de mes pensées et m’affirma qu’il avait détaillé toute ma comptabilité sur les 3 dernières années et à part un papier administratif non mis à jour pour une histoire sans importance, celle-ci était parfaitement tenue.

J’étais tellement soulagé que je n’ai même pas eu le réflexe de lui dire tout le bien que je pensais de toute cette affaire.

Il m’a demandé toutefois de faire une enquête sur place pour trouver l’intrus.

Ce qui fut fait et qui me sidéra, tellement c’était gros.
La personne dénichée, sera vite jugée par notre bureau et remerciée aussitôt.

Création d’un nouveau club par la force des choses :
Nous sommes en 1982 et le cinéma Claude Bassot (toujours cinéma du curé pour les Vittellois) comporte de plus en plus de programme pour adultes.

Le cinéma Italien comique envahi la France avec une série de films populaires où les jeunes femmes apparaissent légèrement habillées et où l’homme devient le macho pur et dur avec des situations assez scabreuses pour l’époque.

Le comique troupier prenait le pas sur des comédies gentillettes et bien sûr les affiches de nos films reflétaient bien cette nouvelle émergence cinématographique.

Pour exemple, nous avions aussi bien l’affiche du film « les gars de la marine s’amusent » accolée avec l’affiche du film « Cendrillon » annonçant la séance de la semaine d’après.

Comme de bien entendu, qui dit cinéma du curé dit aussi Monsieur le Curé.

Celui-ci était toujours notre responsable sur le papier.
Cette nouvelle publicité autour de notre cinéma n’était pas la bienvenue pour beaucoup de Vittelloises et Vittellois.

Monsieur le Curé, l’abbé Stephan, demanda que notre club soit repris par une autre association qui était aussi sise dans le même immeuble, la ST REMY.

Début 1983, l’association Claude Bassot devenait le Centre Claude Bassot et allait être encadré par le comité de la St Rémy qui regroupait de nombreux clubs sportifs.

Pour ce faire, le cinéma et le sport n’étant pas du même niveau d’activité, nous avons créé un club vidéo qui avait pour nom le Vidéoscope Vittellois.

Celui-ci en fait allait servir de lien entre l’image et le sport, vous avez compris, une des activités du Vidéoscope serait de filmer le sport.

A partir de ce moment et jusqu’à la fin, le Centre Claude Bassot et la St Rémy, à travers le club vidéo, ont fait ce bout de chemin ensemble.

Je vous parlerai plus tard du VIDEOSCOPE VITTELLOIS, date de création en 1983.

Le Vidéoscope Vittellois existe encore aujourd’hui, avec quelques faiblesses certes, mais c’est peut être normal une baisse de rendement après 25 ans de fonctionnement.

C’est d’ailleurs le déclencheur de toute cette histoire.

Rappelez-vous, j’ai besoin aujourd’hui de vous pour me seconder, voir me remplacer dans la continuité de mon travail, de notre travail, l’archive des images de Vittel.

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Marie, Dédé, Hervé, Marc


La fin de notre CENTRE CAUDE BASSOT.
Pour terminer ce chapitre sur le cinéma Claude Bassot, il faut bien s’arrêter un instant sur la façon dont les choses se sont passé pour sa mise à mort.

Veuillez m’excuser pour ce terme utilisé, c’est bien ce que nous avons tous ressenti à sa fermeture.

On se rappelle tous de la terrible histoire du 5 Mai 1992 lors de la demi-finale de la coupe de France de Football, à Furiani en Corse, Bastia recevait Marseille. La tribune Nord s’est effondrée.
Bilan de la catastrophe :18 morts et plus de 2400 blessés.

Quel rapport avec notre cinéma me direz-vous ! Et bien suite à cette affaire, toutes les infrastructures recevant du public devaient être de nouveau contrôlées et ce, de façon plus approfondies et bien sûr la nôtre en faisait partie.

Que pouvons-nous dire suite à ce contrôle, les pompiers sont venus et ils ont bien fait leur travail.  Le rapport était sans répliques.

Je vous rappelle que notre structure était uniquement composée d’éléments en bois, mis à part les murs de soutien, le sol de la cabine et le plancher au sol.

Avec la nouvelle réglementation, il fallait investir dans de nouveaux matériaux ; C’est-à-dire lancer un plancher en béton entre le grenier existant et la salle de cinéma. Relancer aussi des murs de soutien de chaque côté pour poser les linteaux, eux aussi en béton, pour le futur toit qui serait réhabilité complètement.
Un premier état, du montant des travaux, avoisinait les 2 millions de francs (à cette époque).

Il y avait un point que nous devions absolument prendre en compte, c’était la remise en route de l’Alhambra depuis 1 an et qui nous prenait une clientèle de plus en plus importante.

Nous ne pouvions pas faire l’impasse sur ce manque de recettes.

À partir de cette date fatidique du mois de Mai 1992, tout alla très vite.

La visite des pompiers, les contacts avec les partenaires financiers, la réunion à la Mairie, le point sur tous les aspects techniques du matériel et des nouvelles installations firent si bien que nous nous sommes retrouvés à la date de l’ouverture habituelle, à savoir début Octobre 1992.

Nous étions loin d’avoir fini sur la mise en forme des travaux et de tout le reste, en fin de compte.

Il est vrai que notre équipe était prête à investir tout son temps pour cette nouvelle expérience, mais le facteur financier ne pouvait pas être tenu sous silence.

Il y avait vraiment du danger à se lancer dans cette affaire.

C’est vraiment du bout des lèvres que j’ai renoncé à me battre.

Après avoir fait écho de mes doutes à mon équipe et fait le point avec eux, nous avons donc décidé, pas à la majorité, je le conçois, la fermeture définitive de notre ciné.

Difficile de terminer sur une mise à mort mais c’est comme cela et nous y changerons plus rien.

Je n'ai pas relaté toutes nos anecdotes, ni tous nos coups de coeur, non, il faut savoir rester humble et mesuré.

Je le repête, si cette histoire à durée 22 ans, c'est grâce à l'ensemble de tous les membres du CLAUDE BASSOT.

Il est certain, que sans moi, cette histoire aurait été la même.

L’histoire est loin d'être complète, il y aura peut-être des instants de vie qui seront rajoutés par-ci, par-là.

Et bien vous serez obligés de pointer ou de relire.

À vous de voir.


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Notre cinéma Paradiso disparaissait à jamais…..
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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 11:33

Je ne vais pas m’étendre sur ce sujet parce qu’au départ, j’avais une idée bien précise de mon futur boulot et qu’en définitive, mon travail n’a pas été celui tant désiré et je le suppose, comme pour beaucoup.

Ma situation familiale m’obligea, pour des raisons personnelles, à choisir un travail ou du moins trouver un futur emploi non loin de Vittel. Ce choix, non le mien, du lycée technique de Contrexéville était tout trouvé.

Je serai donc cuistot.

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A la sortie du lycée, plusieurs portes s’ouvraient devant moi (aujourd'hui le travail ne vous cours plus après) et comme j’avais la chance de vivre l’aventure du Cinéma Claude Bassot, j’ai donc opté pour l’hôpital de Vittel.

Un beau métier ma foi cuisinier, aujourd’hui je peux l’affirmer car j’éprouve beaucoup de satisfaction à faire à manger les jours de grandes occasions.

Mais surtout il y a un fait qui mérite d’être souligné, grâce à ce métier de cuisinier, j’ai fait la connaissance de ma femme. Cela a été et restera la plus grande et la plus belle de mes satisfactions.

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J’ai 3 beaux enfants qui sont ma fierté et 4 petites filles adorables, que dire de plus.

Je rends donc grâce à Dieu de m’avoir ouvert ce chemin qui n’était, au départ, pas du tout inscrit dans ma projection de vie d’adulte.

Aujourd’hui encore, je mesure la chance que j’ai de l’avoir à mes côtés et je souhaite ce bonheur à tous les couples de la terre.
Jamais ma femme m'a reproché de faire partie de telle ou telle association, d'en avoir créées avec tout ce que cela  implique comme absence à la maison.
Je me rappelle de certaines reflexions de mes enfants sur mes nombreuses réunions et aujourd'hui j'en souffre encore.
Il faut savoir que cette vie publique ne rapporte rien à sa famille, à part cette absence, mais je ne suis pas le seul et beaucoup d'autres bénévoles épprouvent la même chose. Je crois que c'est le prix à payer.

Que suis-je devenu depuis ce temps.
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Et bien après un accident qui me fractura le genou et de l’aide de la direction de l’hôpital de Vittel, je me suis recyclé et j’ai eu la chance de mettre en route l’informatique dans cet établissement.

Voilà, c’était pas la peine d’en faire un plat, je le sais parce qu’aujourd’hui c’est plutôt classique comme situation, chacun de nous va certainement faire plusieurs entreprises dans sa vie professionnelle.

Oui, mais que vient faire ici mon métier !  Je vois dans vos yeux la question en surimpression, ben parce que mon travail professionnel m’a lié un peu plus à Vittel, voilà.

Je vais vous en parler, car suite à mon accident, j’ai été obligé de faire le point par la force des choses, 6 mois d’hospitalisation et tout ce qui va avec, forcément, cela vous ouvre d’autres horizons, d’autres perspectives insoupçonnées.
Lorsque l’on n’a pas le temps de réfléchir comme le font souvent les jeunes de 18 ans avec des rêves pleins la tête de voyages et d’aventures, il est certain que pour la plupart, si cela était à refaire, et bien, ils ne prendraient plus la même filière.

Moi, de ce côté là, je n’ai pas de soucis. Je peux me retourner et rien regretter sur mon existence. Le sort a voulu que je reste à Vittel par la force des choses. J’ai eu la chance de vivre 53 ans sans guerre et pour cela je remercie tous ceux qui tiennent notre avenir en main.

Je pense qu’il faut accepter le moment présent, le vivre pleinement parce que l’on reconnaît toujours son bonheur qu’après l’avoir perdu.
Nous avons tous ,à un moment donné, une perte de confiance en soit qui est d’ailleurs presque toujours lié à son environnement.
Soyez optimistes, donnez vous la peine de résoudre ce conflit sans violence mais avec diplomatie, tout finira par s’arranger.

Je sais, il est plus facile de le dire que de le faire, hé bien, dites le avant de le faire.

Qu'avons nous besoin pour vivre ? L'amour de son prochain, du travail, un peu d'argent et communiquer avec les autres, ne pas s'enfermer dans sa bulle.
Regardons autour de nous, la vie n'est pas rose pour tout le monde.
Tendons la main. Offrir un peu d'amour ne coûte rien.

Oui, je sais je sors de mon objectif et je regarde trop autour de moi (la preuve en photo) mais sachez que celui-ci est aussi mon objectif, il est différent, c'est tout.

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Si vous voulez continuer la route avec moi, vous attendrez le prochain numéro. A bientôt.
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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 09:24
J’ai eu la chance d’avoir une marraine qui, très tôt, avait remarqué mon intérêt pour la nature, du moins pour les grands espaces.

Elle m’emmena visiter une communauté Vittelloise (voyez encore une) qui était la section de Rangers des scouts de Vittel. Celle-ci se tenait dans une petite maison au bout du jardin de la Maison de Retraite, juste avant le local, à l’entrée de l’aire de sport de la rue St Catherine, pour ceux qui ont connu ce terrain de sport.

Ce jour là, la première fois où je me suis retrouvé parmi tous ces jeunes qui comme moi était avide de liberté, j’ai trouvé cette flamme qui brille dans mes yeux lorsque je me retrouve en pleine forêt avec pour seul témoin, le vent qui souffle dans les pins et le sifflet du pinson annonçant ma présence (c’est beau, hein !), profitez-en, c’est gratuit, oui oui, vous pouvez le replacer dans vos conversations, pas de droit d’auteur, gratuit je vous dis..

Je tiens à remercier ma marraine pour ce geste, même si derrière cela c’était plutôt pour m’empêcher de continuer à traîner seul. J’ai trouvé dans le scoutisme une seconde famille et j’étais fier de porter ma chemise bleue avec, les saisons passantes, un insigne supplémentaire faisant mention de niveaux passés avec succès.

Que dire sur les scouts sinon mettre en évidence le partage de l’un pour l’autre, l’envie de rendre service, aimer son prochain pour se faire aimer des autres, savoir respecter pour que l’autre te respecte.
Cela a un nom aujourd’hui qui ne veut plus trop rien dire parmi notre jeunesse, le respect, le partage, la morale, l’amour de l’autre, l’entraide.

Plus tard, bien plus tard parce qu’en 1992, j’ai essayé avec l’aide d’autres personnes de relancer ce mouvement sur Vittel. Malheureusement, mais je vous en parlerai en détail lors d’un prochain article sur le Loisir Club Jeunesse.

J’ai lié connaissance avec beaucoup de personnes pour qui j’avais énormément de respect et d’admiration, les chefs de groupe, Camille, Bernard, Patrick, Jean Louis, Philippe et tous mes camarades de la section des Rangers, qui au fil du temps sont devenus des Pionniers comme moi (chemise rouge) et pour quelques uns, Routiers.

Et bien sûr, un pilier dans mon adolescence, l’abbé CLAUDEL.
Que dire sur lui sinon que, comme la plupart de mes camarades, nous étions ses disciples, le mot est peut-être fort pour certains mais pour ma part ,c’est comme cela que je le ressentais.
Il était présent tout simplement. Il était là lorsque l’on avait besoin de lui ou du moins lorsque j’avais besoin de lui. Un personnage haut en couleur, je sais que certaines personnes ne l’aimaient pas pour son franc parlé mais il était un roc pour nous.

Il était très pointilleux sur la discipline, combien de fois j’ai reçu une petite claque parce que je n’écoutais pas ou parce que je rêvais en regardant par la fenêtre lors du catéchisme mais sans aucune méchanceté de sa part, uniquement parce que la discipline était importante pour nous tous.

Le mouvement scout était très important pour lui, il venait dès que possible. Je pourrais vous parler des camps montés en pleine nature, des marches sans fin, sac au dos. Des nuits passés à dormir, en hiver, au dessus des étables dans le foin pour avoir chaud, mais tous ces souvenirs m’appartiennent. Sachez simplement qu’être scout, cela se mérite, cela s’apprend et cela reste dans votre cœur et votre âme toute votre vie.

Cela mériterait un livre complet sur cette période mais le propos n’est pas de vous divertir sur nos sorties scouts, nos joies et nos bêtises, non!  Pour l’instant, c’est de vous expliquer les raisons de ma quête, les raisons qui toujours me poussent vers la communauté, vers la communication et en l’occurrence vers les associations (suivez le fil conducteur, il sera présent tout le long de mon chemin).

Plus tard, sous la direction de l’abbé CLAUDEL, je mettrai le pied dans l’association STE CECILE, association dans laquelle il y avait entre autre, une chorale, une troupe de théâtre.
Moi, j’avais une place dans une autre section, la section du cinéma, hé ! oui, le cinéma de la salle St Joseph, appelé tout simplement « le cinéma du curé ».

Vous voyez , encore une fois, le cheminement de mon périple à travers les méandres de la vie Vittelloise passe par l'association, la communauté.

Pour l’instant, 13 ans et déjà on me parlait du futur immédiat s’agissant de travail « mais qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? », ben moi, c’était tout trouvé, avec les scouts nous avions eu maintes et maintes fois l’occasion d’ériger des ponts en bois pour traverser des petits cours d’eau, de confectionner des tables et bancs pour les amateurs de la nature, donc je serai menuisier ou charpentier ou ébéniste, pour travailler le bois, tout simplement.

Le scoutisme, à cette époque et encore aujourd’hui, participait à l’environnement dans des actions de nettoyage des détritus dans les bois, de repiquage de sapins. On ne peut pas vivre en bonne santé sur une planète malade et nous étions conscients de notre passage sur notre bonne vieille terre et déjà nous parlions écologie, hé oui, le respect, toujours le respect, que cela soit pour la nature comme pour les gens.

Plus tard, lors de sorties organisées avec le Centre Claude Bassot (voir dans prochain article), comme les scouts (on ne change pas les mentalités si facilement) il n’était pas rare que l’un de nous relate le fait qu’il ne fallait surtout pas laisser de détritus derrière nous, mais en plus, ramasser ceux que l’on trouvait.
Nous avions toujours un sac à poubelle avec nous, prenez-en de la graine lorsque vous allez en promenade ou pique-niquer, n’oubliez pas les reliefs de votre gourmandise.

Oui, donc je vous parlais de mon futur travail.

Vous lirez la suite prochainement, à tout de suite ou bien à plus tard, c’est vous qui voyez…
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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 09:10
Avez-vous lu le A et le B? non !!  Alors faites le, si vous voulez comprendre ma démarche d'aujourd'hui..

Bien, allons-y...

Je ne vais pas vous raconter l’histoire en détail de mon enfance, oh ! que non, mais vous donner quelques indices, cela va vous permettre de mieux me comprendre, de mieux me situer dans ce besoin de communication, de vie communautaire.


Cette année 1953, une année faste avec la découverte du vaccin contre la polio, la découverte de l’ADN, une femme passe le mur du son, la première ascension de l’Everest, le couronnement d’Elisabeth II, le mariage de JFK, la révélation de Jacques Anquetil, le premier film en cinémascope, la sortie du film « les vacances de M. Hulot ».

Bon je vous donne ce que moi j’ai retenu mais il y en a beaucoup d’autres et si vous voulez tout savoir, questionnez Internet.

Je ne vous conterai pas mon enfance pas à pas mais je peux cependant vous dire que je n’ai pas manqué d’amour familial. L’absence de ma mère pour maladie le long de ma vie d’enfant m’a donné l’occasion de partager plus de chose avec ma sœur, elle a été la petite maman qui me manquait tant.

Oh ! pas facile pour elle, à 13 ans de s’occuper d’un enfant tout en continuant l’école, combien de fois la maîtresse de ma classe, en maternelle, m’emmenait jusqu’à l’école des filles et  je trouvais ma sœur endormie sur sa table. J'ai toujours en tête l'expression de sa maîtresse me faisant « chut … » d’un signe du doigt sur la bouche pour que je ne la réveille pas.

Plus grand, rentrant de l’école la plupart du temps, j’étais recueilli chez les voisins, attendant que mon père rentre du travail, j'avais d'autres petites soeurs et maman pour me materner.

Je le redis, je n’étais pas vraiment malheureux mais peut être plus dans la rue que la plupart de mes camarades d’école. Oh ! cela avait des avantages, courir les bois et les champs, connaître l’ivresse d’une liberté offerte par la nécessité des choses.

J’avais beaucoup d’amis parmi la faune et la flore et ils me le rendaient bien.
Il y avait aussi toutes les mamies, celles qui me parlaient lorsqu’elles me voyaient dans la rue, elles étaient prêtes à me consoler tout le long de ces années errantes.
A mon tour, je leur rendais service et passant devant la boulangerie, il n’était pas rare que je leur prenne du pain et la petite brioche qui terminait souvent dans ma poche.

Eh oui, j’étais leur gavroche et je savais que venir les voir cela leur faisait plaisir et moi, je captais tout, la gentillesse, l’amour. J’étais demandeur.

Pour en finir avec cette errance (passive), ma marraine eue une idée qui changea ma vie d’enfant et me lia avec une communauté (vous voyez que l’on retrouve le lien) et cette communauté, je la souhaite à tous les enfants de la terre.

Si vous voulez me suivre, il va falloir attendre la suite, à bientôt.
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